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Geopolitique

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Par   •  21 Octobre 2015  •  Cours  •  3 062 Mots (13 Pages)  •  970 Vues

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Marchés étrangers

L’Afrique du Sud

La nation arc-en-ciel

L’Afrique du Sud est située dans la partie méridionale de l’Afrique. La capitale est Tshawne, anciennement appelée Prétoria. C’est le pays le plus peuplé d’Afrique avec une population de 53 millions d’habitants. Le PIB (Produit Intérieur Brut) est de 1/5ème du PIB continental et 1/3 du PIB de l’Afrique sub-saharienne. Le pays fait partie des BRICS (qui comprend 5 pays) depuis 2011.

Introduction :

  • La richesse est concentrée dans le Gauteng (1/3 du PIB de l’Afrique du Sud).
  • Des entreprises internationales (SAB Miller, MTN (1er opérateur téléphonique en Afrique),…).
  1. Anatomie de l’Afrique du Sud
  1. Présentation économique

Se présente comme étant le monde dans un seul pays car c’est un pays atypique.

  1. Pays atypique
  • Un pays industrialisé

Pourquoi c’est intéressant pour un investisseur ?

  • PIB : 40 milliards de dollars.
  • PIB/hab en PPA : 1er du continent africain, 11 000 dollars soit 30 % du PIB/hab en France.
  • Le rôle de l’élite européenne et de la bourgeoisie noire est de l’ordre de 5 millions de personnes. Les autres non.
  • De grands groupes dont Escom, géant sud africain de l’électricité qui fournit la moitié de l’électricité en Afrique.  Elle se fournit chez Alstom.
  • Un capitalisme de conglomérat (des métiers différents, ex : Bouygues travaille dans les télécoms et le BTP aussi). Elles n’ont pas pu investir en dehors de l’Afrique du Sud car on ne les autorisait pas donc elles se sont diversifiées, sont présentes dans plusieurs domaines, secteurs.
  • La faiblesse du tisse de PME.

L’Anglo-américan : équivalent de Microsoft en Amérique, pèse 40 % de la bourse de l’Afrique du Sud. Le groupe détient la De Beers (6 % des profits du groupe).

  • L’extraction de fer et de manganèse : 41 % des profits
  • L’extraction de cuivre : 22 % des profits

L’autre groupe, c’est Richemont (possède la filiale Vendôme, Cartier, Lancel,…) détenu par la famille Rupert.

Le secteur bancaire :

  • L’essentiel des banques détenu par des anglais ou des néerlandais.
  • Cinq banques représentent 10 % des actifs du secteur (dont ABSA, Standard Bank,…).
  • Secteur bancaire solide.

Il y a une économie stable avec des entreprises diversifiées.

La grande distribution :

- Pick’n Pay, Shoprite, Spar : 90 % de la grande distribution alimentaire. Shoprite est présent dans 15 pays.

- Rachat de Massmart par Walmart.

- Existence de centres commerciaux.

- Bonne connaissance des attentes du consommateur africain.

- Réseau de fournisseurs déjà en place.

Les entreprises sud africaines investissent à l’étranger, dans des Etats soumis à des sanctions : MTN en Syrie, en Iran, dans le secteur minier (ex : Mali, extraction de matières premières), dans les économies à fort potentiel (le poulet grillé avec Nando : équivalent du MacDo).

Quand Mandela est arrivé au pouvoir, tout le monde a eu peur mais il n’y a pas eu de spoliation, ce que les gens craignaient. L’Etat se désengage de l’économie et le pays est entré dans l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) en 1995. Le fait d’entrer dans l’OMC est une « marque », cela permet de rassurer les autres pays, on est jugé devant l’OMC).

Beaucoup d’experts pensaient que les Blancs auraient dû partir. C’est un pays moderne, stabilisé avec des entreprises.

Un pays en voie de développement : l’Afrique du Sud est un pays rentier (qui ne vit que des exportations), ce qui est une marque de retard (pas d’ingénieur,…). 10 % des sud africains sont agriculteurs mais leur contribution à la richesse est très basse donc la productivité est basse, faible avec une agriculture peu mécanisée.

Un pays sous-développé :

  • L’Afrique du Sud est un des pays les plus inégalitaires au monde. Il est situé eu 2ème rang mondial selon le coefficient de Gini (le Brésil est à la 16ème position. Les indicateurs sociaux : 50 % de la population n’a pas accès à l’eau courante. 30 % n’est pas reliée au réseau d’électricité.
  • IDH (Indice de Développement Humain qui mesure qualité de vie) très bas.
  • 10 % de la population vit avec un revenu mensuel inférieur à 300 rands (30 €).
  • Taux de chômage : 40 % de la population active.
  • Espérance de vie : 51 ans (Bénin : 53 ans) à cause du sida (VIH), ¼ de la population noire est analphabète. 1 000 000 orphelins qui n’ont pas d’avenir. 6 millions sont porteurs du VIH en Afrique du Sud.
  1. Les fondements de la puissance
  • Les ressources minières :
  • Le pays est présenté comme étant le coffre fort de l’occident car son sous-sol est l’un des plus riches (minerai, or,…). Ils ont tout sauf le pétrole.
  • Aujourd’hui, l’économie du pays profite pleinement de la demande asiatique (demande chinoise et indienne).

  • La position géographie :
  • La mer pour le pays est très importante car elle permet les exportations du pays mais il y a une richesse halieutique (beaucoup de poissons,…) aussi. 90 % de son commerce.
  • Le pays est un carrefour. Si on exporte d’Europe ou d’Asie vers d’autres pays de l’Afrique, on passe d’abord par l’Afrique du Sud car il y a de réseaux ferroviaires et des eaux profondes pour les Super Tankers (exemple port de St- Tropez n’est pas disposé pour accueillir ce type de bateau). C’est 60 % du volume de fret de l’Afrique subsaharienne.
  • Délai de dédouanement rapide.
  • Accès à l’ensemble de l’Afrique australe.
  • L’Afrique du Sud transforme les matières premières pour les pays voisins, dispose ainsi d’un point de regard sur leur économie en quelque sorte. Les Etats voisins sont les derniers à le critiquer car ils sont enclavés (pas beaucoup de ports sauf quelques uns). Les autres ports des autres pays ne sont pas très « utiles » car les chemins de fer (transport) dans ces pays là ne sont pas très développés.
  1. Le bilan

Investir ou pas ?

  • L’environnement financier et monétaire :
  • Volatilité de sa monnaie (des amplifications très prononcées ce qui implique une perte ou un gain de la monnaie). Ex : entre mars 2010 et mars 2014, le rand a perdu de l’ordre de 30 % à cause de la politique économique (crainte de nationalisation, privatisation lors du changement de président). A cela s’ajoute la politique monétaire (on imprime) et la hausse du cours des matières premières (anglais, américains, australiens, investissent).
  • Un pays intéressant avec un taux de croissance significatif (PIB a doublé de 2000 à 2012) mais impact du ralentissement de la demande mondiale en matières premières, le poids de l’économie informelle : de l’ordre de 8 % à 15 % du PIB, taux d’analphabétisation : 16 % des adultes de plus de 15 ans.

On a un développement mais partiellement. L’Inde et la Chine se développent grâce au salaire peu élevé. En Afrique du Sus, le salaire est élevé et il y a un retard dans les infrastructures et il faut également prendre en compte le nombre d’habitants.

  • L’environnement commercial :
  • Un grand paradoxe : Afrique du Sud = Australie car ils exportent minerai, … Mais comment exporter de plus en plus et avoir un déficit ? Le déficit du pays s’explique par la consommation de la classe noire qui achète des produits étrangers (TV,…). Elle achète en Asie, elle importe beaucoup, c’est un pari sur l’avenir. Ils se modernisent.

Les principaux points faibles :

  • Le pays est pénalisé par son coût de fabrication, coût de main d’œuvre trop élevé par rapport aux pays d’Asie comme l’Inde (semaine en bateau) qui sont proches.
  • Les salaires sont élevés car les syndicats en Afrique du Sud sont très puissants. Ils ont mené le combat entre la ségrégation. Tous les salariés sont dans le syndicat : appel à la grève est suivi, le patronat doit céder. On a donc des salaires qui sont élevés par rapport à la compétence.
  • Pénalisée car n’appartient pas à un grand espace régional. Elle n’arrive pas à capter les investisseurs car elle n’est pas située dans un grand espace.
  • L’environnement institutionnel et politique
  • Cet aspect assombri par la violence (20 000 meurtres, deux fois plus qu’aux United States) : insécurité.
  • Le rôle de Jacob Zuma (président du pays) dont la politique est très critiquée, pas le niveau intellectuel des anciens présidents.
  1. Présentation humaine

Se présente comme le monde étant dans un seul pays (blanc, noir, hindou,…).

  1. La communauté blanche
  • 10 % de la population du pays, c’est la dernière. Mais une population non homogène, les Afrikaners et les Anglophones.

Les Afrikaners : nom allemand, ils sont allemands et hollandais et français. 60 % de la population blanche, architectes du système d’Apartheid.

17ème siècle (1652) : les 1ers hollandais arrivent emmené par un homme, Jan van Riebeck qui installe une colonie de peuplement en Afrique du Sud. Cette simple escale va devenir une colonie.

Les Afrikaners sont les 1ers et vont installer les systèmes d’Apartheid.

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