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Sociologie De La Socialisation

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triomphé sa volonté sur celle des autres dans une relation sociale.

Pour Robert DAHL: «A exerce du pouvoir sur B dans la mesure où il peut obtenir que B fasse quelque chose que B n’aurait pas fait sans l’intervention de A».

On a vraiment une approche sociologique car on a 2 personnes en face de l’autre.

Le pouvoir existe s’il s’exerce, s’il s’actualise i.e. modification d’une intervention sous le pouvoir d’une autre personne. Il s’agit de prendre en compte la position du dominé par rapport au dominant.

Approche interactionniste: approche relationnelle mais également du point de vue du dominé. On considère que la réalité du pouvoir se construit dans la mise en relation du pouvoir du dominé ainsi que du dominant.

Dans cette analyse, on va essayer d’ajouter les situations où «A s’exerce sur B et qu’il arrive à modifier ce que pense B ». Cela va amener à se poser la question de qu’est ce qui se passe du point de vue du dominé ? En gros, selon MARX et BOURDIEU, si on veut vraiment exercer ce pouvoir, il faut que l’autre pense que c’est bon pour lui. On a 2 classes sociales qui s’opposent entre le prolétariat et la bourgeoisie. Pour que le pouvoir dur, il faut modifier la perception du prolétariat.

Comment on va parvenir en tant qu’individu ou groupe va-t-on obtenir l’obéissance ? Soit en exerçant une contrainte, soit en rendant son pouvoir légitime (pouvoir juste, normal voir souhaitable). On voit qu’un même pouvoir peut s’appuyer à la fois sur la légitimité et la contrainte (ex: dans une entreprise où un salarié obéit à son patron/supérieur hiérarchique).

WEBER va distinguer 2 formes de pouvoir:

-La discipline

-La domination: quand la relation de pouvoir s’inscrit dans des cadres légitimes i.e. que la relation de pouvoir va être acceptée par celui qui la subit et donc cette relation peut prendre différentes formes selon le sens que la personne va donner à ce pouvoir.

Pour quelles raisons les individus auraient-ils la volonté d’obéir? Comment produire ce consentement? Soit par simple habitude et sans réflexion, soit pour des motifs affectifs, soit par idéal (l’obéissance semble permettre atteindre des buts placés qui sont de l’ordre de l’idéal), soit par intérêt à obéir pour obtenir par exemple une promotion

Pour lui, dans la réalité, les 2 motifs principaux sont l’habitude et l’intérêt. La raison central pour laquelle les individus peuvent se soumettre à un pouvoir est le fait qu’ils croient en la légitimité de la domination.

Il y a différents types de légitimité qui vont conditionner des formes d’obéissance:

ØIdéal type = à partir de situations sociales, créer un idéal type comme outil d’analyse de la société, plusieurs idéals types:

§ Domination traditionnelle: croyance quotidienne en la sainteté de la tradition valable dans tous les temps. C’est la figure dans laquelle le chef exerce le pouvoir de façon héréditaire et habitude de l’homme à respecter cette tradition. Il y a donc une transmission des principes de générations en générations ; le pouvoir semble donc naturel.

Cela concerne les sociétés féodales ou monarchiques avec des relations de pouvoir très personnalisé et la limite du pouvoir sera que le chef respect ces coutumes ainsi que mettre scène des activités pour montrer au gens le respect qu’on y accorde.

§ Domination légale rationnelle: elle est caractéristique de sociétés contemporaines. L’exercice du pouvoir est organisé par des règles écrites qui définissent les droits et devoirs de chacun, des gouvernants et gouvernés. Le fondement est le fait de croire en la légitimité des procédures légales. La légitimité se confond avec légalité. On a une personnalisation par le biais de la loi. Le droit est prévisible et identique pour tous. L’idée est qu’on n’obéit pas à un individu mais à des règles (ex: obéissance au policier). Les détenteurs du pouvoir sont contenue de respecter cette loi et toute transgression de la loi est une menace pour la socialisation. On a une juridisation du pouvoir qui est une emprise croissante du droit pour organiser et régler les programmes sociaux.

§ Domination charismatique: «croyance dans le caractère sacré, les vertus héroïques ou la valeur exemplaire d’une personne». Ici, le fondement de la domination est que l’individu croit en les qualités exceptionnelles du chef. Il n’y a pas de limites d’obéissance. L’originalité est que la stabilité de ce pouvoir n’est pas évitant, qui va relever de l’exception, de l’éphémère; 2 évolutions possibles: routinisation du charisme ou institutionnalisation du charisme.

Spécificité/singularité du pouvoir politique

Ce pouvoir politique s’exerce sur l’ensemble de la société. Il peut délimiter les autres pouvoirs déjà existants, les autres relations de pouvoir qui vont s’exercé dans les relations sociale. Par exemple dans la sphère privée où il va restreindre l’autorité parentale.

Il est fondée à la fois sur la légitimité et la contrainte. Il est caractérisé par un recours légitime à des sanctions à l’égard des personnes qui vont enfreindre ces règles. Ce pouvoir réglementaire s’exerce de 2 manière par ce que l’état à la possibilité de sanctionner.

Cela justifie que l’état va devenir le détenteur unique / le monopole de la violence légitime.

On a des approches critiques du pouvoir qui ont été dénoncées:

§ Approche marxiste: analyse globale du pouvoir en prenant en compte les rapports sociaux de pouvoir de la société (rapport sociétal). Il y a donc un antagoniste entre classes sociales notamment entre bourgeoisie et prolétariat, qui est le moteur de la société. On va partir du plus petit processus de travail pour en sortir une théorie globale du changement sociale. Par exemple, l’ouvrier en travaillant à l’usine produit un excédent de valeur pendant son temps de travail = PLUVALUE (salaire inférieur à ce qu’il produit) qui est récupérée par la bourgeoisie.

Marx va essayer de montrer qu’il y a des contradictions dans le capitalisme: la contradiction entre le volume de production et la baisse des salaires du prolétariat (ouvriers), et la contractions physique des classes sociales: bourgeoisie de + en + minoritaire avec massification du prolétariat on a un mécanisme d’intensification de l’antagoniste de classes.

Les conditions matérielles d’existence déterminées par l’économie déterminent l’évolution de la société. La conception de l’état et du pouvoir politique pour Marx, c’est l’infrastructure (système de production économique créant l’état) qui va déterminer la supra-structure (ensemble des idéologies dans la société déterminées par l’infrastructure). La fonction de l’état est de produire l’idéologie qui va permettre la domination de la classe bourgeoise; qu’elle possède toujours les moyens de production.

Prolongement dans cette analyse marxiste:

· BAGER et LUCKMANN; dans La construction sociale de la réalité (1966): démarche critique par rapport à Weber, en disant que sa conception du pouvoir est globalisante et qu’il n’est pas sensible aux instructions concrètes. Ils critiquent la conception de la domination car elle est considérée comme valide pour les élites mais pas pour le peuple (il accepte car il ne peut pas résister).

Pour eux, la pérennité du pouvoir est liée à son existence. L’idée chez eux est que la domination chez Weber est toujours disciplinaire.

· BOURDIEU: synthèse entre Marx et Weber. Les dominés méconnaissent l’arbitraire qui s’exerce sur eux. La méconnaissance passe par l’habitus (manière dont les individus vont intérioriser inconsciemment ou semi-inconsciemment la domination).

Le système scolaire est basé sur la valorisation légitime.

19/01/12

1. Norme sociale

Permet de définir l'action sociale i.e. l'ensemble de ce qui est autoriser et de ce qui est interdit. Elles ont une fonction de cadrage de l'action sociale.

La théorie des normes est proche de la théorie de la déviance. On a des obligations sociales inscrite dans le droit (elles sont formelle) et informelles (ensemble des usages des mœurs...). La norme a une dimension d’impérative morale.

Dans quelle mesure le non respect de ses normes peut être sanctionné? L'idée est de dire que les normes n’existent pas indépendamment de l'existence des normes.

Deux processus qui font que l'on respecte les normes :

- La socialisation

- Le contrôle social (comment le collectif repère la déviance sociale?)

Origine des normes sociales:

Ce qui produit les normes est que l'on aspire à des valeurs communes et ces valeurs communes sont à la base des normes. Pourquoi les individus adhèrent-il a des valeurs? Comment les valeurs se transforment-elles en normes?

v La première manière

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