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s un demi-verre d'eau et je remarquai que ma carafe, posée sur la commode en face de mon lit, était pleine jusqu'au bouchon de cristal. J'eus, pendant la nuit, un de ces réveils affreux dont je viens de vous parler. J'allumai ma bougie, en proie à une épouvantable angoisse, et, comme je voulus boire de nouveau, je m'aperçus avec stupeur que ma carafe était vide. Je n'en pouvais croire mes yeux. Ou bien on était entré dans ma chambre, ou bien j'étais somnambule. Le soir suivant, je voulus faire la même épreuve. Je fermai donc ma porte à clef pour être certain que personne ne pourrait pénétrer chez moi. Je m'endormis et je me réveillai comme chaque nuit. On avait bu toute l'eau que j'avais vue deux heures plus tôt. Qui avait bu cette eau ? Moi, sans doute, et pourtant je me croyais sûr, absolument sûr, de n'avoir pas fait un mouvement dans mon sommeil profond et douloureux. Alors j'eus recours à des ruses pour me convaincre que je n'accomplissais point ces actes inconscients. Je plaçai un soir, à côté de la carafe, une bouteille de vieux bordeaux, une tasse de lait dont j'ai horreur, et des gâteaux au chocolat que j'adore. Le vin et les gâteaux demeurèrent intacts. Le lait et l'eau disparurent. Alors,chaque jour, je changeai les boissons et les nourritures. Jamais on ne toucha aux choses solides, compactes, et on ne but, en fait de liquide, que du laitage frais et de l'eau surtout. »

Dans la nouvelle « Le horla » de Maupassant, le cadre est réaliste « en face de mon lit », « dans ma chambnre ». Le fantastique survient quand il découvre que le lait a été bu alors qu'il n'aime pas le lait et qu'il est sur que ce n'est pas lui qui est aller le boire. Il dit qu'il est sur de ne pas avoir bougé dans son sommeil : « je me croyais sûr, absolument sûr, de n'avoir pas fait un mouvement dans mon sommeil » ligne 20.

Il veux se convaincre qu'une autre personne est venue boire les boissons à sa place et qu'il n'ai pas fou, « j'eus recours à des ruses pour me convaincre que je n'accomplissais point ces actes inconscients ».

Le narrateur devient fou, « Qui avait bu cette eau ? Moi, sans doute » « actes inconscients ». Il ne sais plus ce qu'il fait.

Enfin il a peur « épouvantable angoisse » car il se rend compte qu'il n'y a personne et il n'y a que lui.

II-Le costume de Dégousée Valérie.

« Le mois suivant fut des plus pénibles. Monsieur Féré tomba malade. Il n’eut plus aucune motivation pour le bricolage ou le jardinage, il resta dans son lit. Une semaine plus tard, le pauvre homme mourut d’une maladie inconnue. Madame Féré, désespérée, ne voulut plus voir personne, et se laissa aller à son tour. Des choses étranges se produisirent alors dans la maison.

Par exemple, lorsqu’elle était à l’étage, costume et Monsieur Féré apparut à l’intérieur, comme s’il était vivant ! Madame Féré n’en revint pas. C’est à plusieurs reprises qu’il revint, seulement le soir, pour lui expliquer qu’il était décédé d’une maladie ignorée des médecins, que lui seul en était informé. Ne voulant ni l’effrayer, ni l’inquiéter inutilement, il avait préféré garder cela pour lui, et mourir en silence. »

Dans ce texte, la mort est présente lorsque le mari meurt d'une maladie inconnue.

Ce qui est fantastique c'est l'apparition de l'esprit de monsieur Féré dans la maison de sa femme après son décès . De plus il apparaît a l’intérieur du costume qu'elle avait vu auparavant.

III-L'auberge de Guy de Maupassant.

« Puis, dès qu'il sommeillait, vaincu par la fatigue, il entendait la voix qui le faisait bondir sur ses pieds. Une nuit enfin, pareil aux lâches poussés à bout, il se précipita sur la porte et l'ouvrit pour voir celui qui l'appelait et pour le forcer à se taire. Il reçut en plein visage un souffle d'air froid qui le glaça jusqu'aux os et il referma le battant et poussa les verrous, sans remarquer que Sam s'était élancé dehors. Puis, frémissant, il jeta du bois au feu, et s'assit devant pour se chauffer; mais soudain il tressaillit, quelqu'un grattait le mur en pleurant. Il cria éperdu: "Va-t'en." Une plainte lui répondit, longue et douloureuse. Alors tout ce qui lui restait de raison fut emporté par la terreur. Il répétait: "Va-t'en" en tournant sur lui-même pour trouver un coin où se cacher. L'autre, pleurant toujours, passait le long de la maison en se frottant contre le mur. Ulrich s'élança vers le buffet de chêne plein de vaisselle et de provisions, et, le soulevant avec une force surhumaine, il le traîna jusqu'à la porte, pour s'appuyer d'une barricade. Puis, entassant les uns sur les autres tout ce qui restait de meubles, les matelas, les paillasses, les chaises, il boucha la fenêtre comme on fait lorsqu'un ennemi vous assiège. Mais celui du dehors poussait maintenant de grands gémissements lugubres auxquels le jeune homme se mit à répondre par des gémissements pareils. Et des jours et des nuits se passèrent sans qu'ils cessassent de hurler l'un et l'autre. L'un tournait sans cesse autour de la maison et fouillait la muraille de ses ongles avec tant de force qu'il semblait vouloir la démolir; l'autre, au-dedans, suivait tous ses mouvements, courbé, l'oreille collée contre la pierre, et il répondait à tous ses appels par d'épouvantables cris. Un soir, Ulrich n'entendit plus rien, et il s'assit, tellement brisé de fatigue qu'il s'endormit aussitôt. Il se réveilla sans un souvenir, sans une pensée, comme si toute sa tête se fût vidée pendant ce sommeil accablé.

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