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Les Soins Relationnels Infirmier - Exemple D'Analyse De Cas Rencontré Sur Le Terrain

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res, gaz du sang, fibroscopie et coloscopie. Les pathologies le plus souvent rencontrées ont été : la sclérodermie, la drépanocytose, le SIDA, les hépatites, les cancers, la maladie de Cröhn, l’alcoolisme.

Afin d’exploiter au mieux ma situation relationnelle, dans un premier temps, je vais l’exposer en vue de l’analyser en regard de différents points, dans un second temps, j’établirai une réflexion notamment en me positionnant à ma place d’étudiant, et enfin je poserai ma conclusion.

ANALYSE

Exposé de la situation retenue

Cette situation a été rencontrée lors de ma période de stage de nuit. Le patient, Mr X, est entré dans le service le 26/09/2011 au matin. Il a été transféré des urgences pour : probable récidive de pneumopathie d’inhalation et hypothermie. En effet, ce même patient était déjà venu une semaine plus tôt pour altération de l’état général (AEG) et hypothermie avec un diagnostic de pneumopathie d’inhalation vu par le SMUR. Notons que le patient est porteur d’une sonde de jéjunostomie et d’une sonde urinaire à demeure. De plus, il a des antécédents d’épilepsie et d’une séquelle d’une méningo encéphalite tuberculeuse avec hémiplégie gauche (2000). A son arrivé dans le service, sa tension artérielle était correcte, sa saturation était à 99% sous 4 Litres d’oxygène, son pouls à 53 battements par minutes et sa température à 32°9 Celsius. Il était selon les transmissions, somnolent, témoignant de quelques gémissements mais peu de réactions.

A notre prise en charge (équipe de nuit), à 22h, ses constantes étaient : TA=82/51, TT=52, SaO2=96% sous 3L et T°C= 32,2. Mr X était peu réactif, très somnolent à la limite de l’inconscient, ouvrait les yeux et gémissait sur appel et se rendormait aussitôt.

Lors de la prise en charge de Mr X, l’infirmière et l’aide soignante étaient froides et s’occupaient de lui comme s’il était « une marchandise ». Elles ont fait des réflexions à plusieurs reprises à l’égard de son gabarit – loin d’être mince je l’avoue – qui semblait être une charge en trop selon elles. Le patient étant peu réceptif, celles-ci ont à peine pris le temps d’essayer de percevoir son ressentit ou d’obtenir de sa part un geste ou une réaction. Pourtant, celui-ci gémissait lors des mobilisations, mais elles n’ont point relevé ces gémissements, encore moins leur raison. Il n’y avait pas de brutalité dans leur prise en charge, mais il n’y avait pas de douceur n’ont plus. Elles lui ont prodigués les soins d’hygiène et de confort sans se dire, que Mr X pouvait sentir ce qu’on lui faisait. Moi à côté de cela, je lui tenais la main, je la caressais et je lui parlais ; je n’ai eu en retour que des gémissements, je ne sais pas si ils m’étaient destinés mais j’estimais que j’avais une réponse de sa part tout de même.

Par la suite, l’infirmière est retournée auprès du patient afin de lui faire une prise de sang (des hémocultures étaient demandées à chaque prise de température inférieure à 35°C). Le patient avait des veines difficilement visibles à l’œil nu tout comme au touché. L’infirmière, n’a pas hésité de tenter de le prélever en artériel. Je lui ai proposé mon aide pour le prélèvement, consciente de la douleur qu’un tel prélèvement peu générer, et j’ai pu lui faire sa prise de sang en trouvant une veine au pli de son coude gauche.

Analyse des causes et des conséquences

Les causes de cette prise en charge et de cette identification sont tout d’abord l’état de santé du patient. En effet, le fait que Mr X soit en hypothermie sévère et en hypotension, cela influe sur son état de conscience, de coopération et sur son état physique. Une personne dans cet état, est diminuée, n’a plus de force pour quoi que ce soit. Ensuite, son physique, imposant et difficile à la prise en charge, notamment par 3 femmes de faible gabarit. Puis, la connaissance de ses antécédents par les soignants peut être influente sur leur prise en charge. Enfin, le fait qu’il soit le seul patient dépendant du service, qui demande et impose une surveillance et une prise en charge active et particulière.

Les conséquences sont telles que Mr X n’a pas été pris en charge comme un patient conscient et coopérant, comme une personne à part entière, avec beaucoup de légèreté. Il a été pris en charge parce que l’équipe soignante devait le faire. Ce fut une prise en charge loin d’être empathique mais plus proche de l’antipathie, pouvant être ressentit par Mr X, même en n’étant pas témoigné. Il n’y a pas eu de prise en charge d’un point de vu relationnel mais uniquement soignant. Soignants à la limite de l’oubli que le patient est aussi un être humain avec des sentiments et des sensations.

Repérage des émotions de chaque acteur

L’infirmière et l’aide soignante : Emotions similaires, retrait face à l’état de santé du patient, face à la situation. Prise en charge professionnelle et non émotionnelle. Gestes précis et imperturbables en vue de l’atteinte d’un but : que Mr X soit propre et que ses téguments soient protégés, que Mr X soit réchauffé au mieux afin que sa température corporelle augmente, que Mr X soit bien installé afin de prévenir le risque d’escarres, etc.

Le patient : Mis à part des gémissements rien ne caractérisait dans le comportement ou le faciès du patient un quelconque sentiment quel qu’il soit. Mais ces gémissements étaient bien présents, et pas à toutes les manipulations.

L’étudiant en soins infirmiers : Sentiment d’impuissance, mal être face au vécu de la situation, ne sachant pas comment se positionner par rapport au patient et à l’équipe soignante.

Repérage des postures professionnelles soignantes

L’infirmière et l’aide soignante ont eu une approche globale, générale et normative envers MR X Les postures professionnelles soignantes dont elles devraient faire preuve partent de certains points autres que ceux-ci, demandant un savoir être, un savoir faire mais surtout un savoir au préalable.

Ici quelques postures réflexives en regard de la situation de Mr X :

 Les soignants doivent faire la différence entre faire des soins et prendre soin, ne pas faire du relationnel, mais être relationnel.

 Les soignants doivent être en mesure de distinguer le corps objet (le moi extérieur) du corps sujet (le moi intérieur).

 Les soignants ne doivent pas opposer la santé à la maladie mais avoir une conception globale, non morcelée, de la santé publique intégrant ses aspects individuels et collectifs.

 Les soignants doivent concevoir la démarche de soin comme accompagnement : faire un bout de chemin avec l’autre en difficulté de santé.

 Les soignants doivent pouvoir réhabiliter la parole et les divers moyens d’expression dans la pratique soignante : entendre les mots exprimant les maux, comprendre les gestes exprimant les maux…

 Les soignants doivent s’intéresser à la globalité de la personne soignée.

POSITIONNEMENT

Apport personnel

Cette situation

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