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Ils ont chacun comme thème commun la guerre, mais évoquée sous différents angles: certains l'honorent ("Le dormeur du val", "Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle") et d'autres montrent son horreur ("Depuis six mille ans la guerre","L'homme et la mer","Le déserteur") de manières différentes.

Le Dormeur du Val, Arthur Rimbaud

Dans ce poeme, l’auteur debute en nous decrivant un paysage magnifique. Ensuite il nous parle d’un soldat se reposant : « Un jeune soldat, bouche ouverte, tete nue » ; « Dort » ; « il est etendu dans l’herbe sous la nue ». Puis il nous decrit le soldat comme un malade : « Souriant comme souriait un enfant malade », ensuite on comprend la vraie nature du soldat : Republicain. Comme on le sait, Rimbaud s’engaga dans la guerre qu’a la creation de la republique, qu’il veut defendre.

Depuis le debut, l’auteur nous donne des indices sur la chute : « Dort » ; « Pale » ; « bouche ouverte » ; « Et la nuque baigant ». Tous ces elements sont lies a la mort, pour arriver sur la chute : « Il a deux trous rouges au cote droit ». L’euphemisme des deux trous lies aux plombs recus pour cacher l’horribilite de la guerre et montre bien que Rimbaud veut faire l’eloge de la guerre.

Le poème d'Aubigné lui est commun à celui de Rimbaud sur le message. Le titre du recueil nous donne déjà quelques indications: L'hécatombe à Diane, cette Diane est la femme qu'il a aimé. Le terme "hécatombe" rapelle le massacre, et la fin du titre "à Diane" montre que cette hécatombe est un sacrifice à cette déesse, c'est un sacrifice de poèmes. Ce poème, raconte la guerre vécue par un soldat, en commencant par montre que la guerre est douce, mais "qu'un douteux combat" lui enlève celle-ci, la guerre est aussi pour lui un symbole d'espoir, perdu puis régénéré: "Perde son espérance, et puis la renouvelle". Aubigné poursuit sur la défaite de l'un des deux camps, et parle du soldat qui demande la pitié de l'ennemi, avant de poursuivre sur des remerciements adressés sûrement à Diane, cette déesse à qui il dédie son recueil. Le soldat est "porté à terre" mais ne peut pas comprendre que la guerre soit cruelle: "et ta douce beauté, Ne me peut faire croire en toi la cruauté". Il remercie encore une fois ensuite Diane (ou la guerre, les deux étant presque assimilé) en la remerciant de le laisser souffrant, en prison, ne rien lui prendre ni lui donner la vie: "Quand je te crie merci, je me mets à raison,Tu ne veux me tuer, ni m'ôter de prison, Ni prendre ma rançon, ni me donner la vie.". Cet éloge de la guerre est tout à fait différent de celui de Rimbaud en lui étant commun sur le fond. D'Aubigné nous fait partager son point de vue, en nous disant que la guerre n'enlève rien de matériel ("Ni prendre ma rançon"), ni de physique ("Tu ne veux me tuer[...] ni me donner la vie"), ni de moral (" ni m'ôter de prison"), tandis que Rimbaud fait l'éloge d'un soldat républicain mort au combat mais heureux ("Souriant") d'avoir fait la guerre pour défendre sa patrie.

Les trois autres poèmes sont quand à eux différents sur tout le long, sur le message et la manière de l'apporter. Le premier poème de ma liste à en parler est "Depuis six mille ans la guerre", qui nous apporte déjà par son titre une information: ce titre montre une sorte de lassitude, de dégoût de la guerre à cause de l'utilisation de "Depuis", ce qui est totalement contraire au titre de d'Aubigné, qui lui annoncent clairement un sacrifice, une "hécatombe à Diane". Puis Hugo enchérit sur le fait que l'homme n'écoute pas la sagesse (ici représenté par le "ciel immense"), ni "Le lys pur, le nid doré", symbole de purété, que l'adjectif "pur" renforce, et le lys représentait les rois de France, donc l'homme n'écoute ni le ciel, ni la purété et ni le roi: tout leurs conseils ne les apaise pas, au contraire ("N'ôtent aucune démence"). Sur cette idée, Hugo est d'accord avec Baudelaire, qui dit dans "L'homme et la mer": "Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remord,". Il dit cela en comparant l'homme à la mer, comme il le dit depuis le début du poème: "La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame", la mer serait donc le miroir de l'âme dans lequel l'homme regarderait son esprit, son âme. La pitié et le remord absent des sentiments de l'homme alors qu'il combat rejoint le point de Victor Hugo sur la surdité des hommes aux conseils (sinon ils arrêteraient, ou auraient des regrès). Vian lui ne dit pas que l'homme est sourd et aime simplement le sang, il ne veut simplement pas aller faire la guerre pour respecter ses principes: "Je ne suis pas sur terre Pour tuer des pauvres gens." mais aussi à cause des dommages colatéraux issus de celle-ci qu'il a vécu.

Il fait aussi preuve de logique en argumentant que si l'autorité (ici le président) veut faire la guerre, qu'il y aille

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