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Marivaux, "Les Fausses Confidences"

Note de Recherches : Marivaux, "Les Fausses Confidences". Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
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e et de se jouer du naîf Dorante mais celui-ci cependant peut émouvoir.

2° grande partie- L’amour muet de Dorante pour Araminte et son respect se marquent par une souffrance de plus en plus grande.

a- Etonnement (les exclamations, la rêverie et le comique de geste)

b- Révolte (ordre expressif des mots, les protestations, le vocabulaire précieux)

c- Souffrance (le vocabulaire de la souffrance, la litote pour l’évanouissement, les marques répétées de respect "madame").

Transition :La souffrance de Dorante, preuve de sa sincérité, le submerge un moment et donne une tonalité pathétique à la scène mais sa dernière réplique montre son peu d’audace et résout cette tension, qui croît au cours de l’écriture de la lettre.

3° grande partie- La lettre apparaît comme le procédé dramatique essentiel dans cette scène.

a- Toute une scénographie est déjà inscrite dans le texte (vocabulaire spécifique de la correspondance, qui amène l’organisation du décor et des accessoires).

b- Ce stratagème de la lettre mensongère destinée à rendre l’autre jaloux représente un enjeu important pour les deux personnages : leur bonheur ou leur malheur ("Le cœur me bat !", "Ciel je suis perdu !)

Conclusion :

Le stratagème échoue, Araminte n’a pas réussi à faire parler Dorante, la preuve qu’il est amoureux d’elle n’est donc pas établie ("Il n’y a pas encore là de quoi le convaincre".) La lettre, qui devait pouvoir amener un dénouement rapide, si Dorante avait "avoué" (sous la torture !), est ainsi pour le lecteur, une simple étape de l’action : désormais Araminte est sûre d’être aimée mais Dorante n’est pas prêt à se déclarer : il compte encore, comme un benêt, sur Dubois. La tonalité de cette scène au cours de laquelle le lecteur est sollicité constamment pas les apartés , s’intéresse aux personnages et voit mieux leurs caractères et leurs sentiments, cette tonalité n’est pas strictement comique, il y entre des éléments de pathétique. Dans la mise en scène de Jean-Louis Thamin (Théâtre Silvia Monfort, Paris, 2005), l’évanouissement surjoué de Dorante provoque cependant les rires du public : tout peut dépendre de l’interprétation !

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